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 Calypso Freaking Agostini - Buongiorno dio, lo sai che ci sono anch'io.

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Invité
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MessageSujet: Calypso Freaking Agostini - Buongiorno dio, lo sai che ci sono anch'io.   Calypso Freaking Agostini - Buongiorno dio, lo sai che ci sono anch'io. EmptyVen 1 Avr 2016 - 17:51

PARTIE I
Nom : Agostini
Prénom : Calypso Valentina
Date et lieu de naissance : 26 décembre 1986 à Milan, Italie
Métier : Ecrire ici
Dernier lieu d'habitation : Send, Angleterre
Avatar : Genevieve Cortese
Groupe : Criminels



Caractère : 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum. 200 mots minimum.

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PARTIE II

Il est fort probable que si j'envoyais le récit de mon existence à Quentin Tarantino, il pourrait faire de moi l'héroïne sanguinaire que toute l'Angleterre pense que je suis. Une Beatrix Kiddo brune avec quinze centimètres de moins, une Ourse juive catholique, ou un Docteur Schultz au féminin. Ma vie n'est pas un film, mais elle frôle de tellement près les limites du vraisemblable que j'ai du mal à me convaincre moi-même de la réalité de mon sort. Je m'appelle Calypso Agostini, j'ai vingt neuf ans, et je n'ai pas tué ma petite soeur.


J'ai débarquée inopinément sur cette Terre le 26 décembre 1986, dans une ville que l'on appelle Milan. Ma mère était alors une jeune mannequin qui venait de percer dans le métier, et mon père un entrepreneur surbooké qui œuvrait sans relâche pour que sa boîte reste des mieux cotées. Leur situation n'était pas véritablement propice à mon arrivée, mais cela ne les a pas empêché de m'aimer et de me choyer comme n'importe petite fille, si bien que deux ans après ma naissance, ils se sont mariés, et cinq ans plus tard, la fratrie s'est agrandie en accueillant un nouveau bébé à la maison. J'étais aux anges.

Puis c'est parti en couilles.

Ma mère voyageait aux quatre coins du monde, défilant pour les maisons de haute couture les plus prestigieuses du Globes. Les stylistes de New York, Paris, Tokyo la demandaient, et comme ses filles n'avaient pas autant d'influence médiatique qu'eux, elle préféraient les laisser à la maison et se consacrer à ceux qui pourraient la propulser encore davantage sous les feux de la rampe. Elle se privait de plus en plus de tout ce qui lui faisait plaisir auparavant pour que les designers ne soient jamais déçus d'elle, mon père disait ne plus la reconnaître. Ils se disputaient sans cesse au téléphone, il lui reprochait son absence et l'égoïsme dont elle faisait preuve. Elle s'en moquait, disait qu'il ne comprendrait jamais. Le succès lui montait à la tête. Et un jour, le 12 septembre 1994, ma mère est rentrée à la maison comme une furie. Ma petite sœur et moi étions en train de jouer avec la nourrice quand elle l'a congédiée. J'étais à dix mille lieux d'imaginer le plan qu'elle mettait à exécution. Je n'avais même pas huit ans, comment aurai-je pu penser que si ma mère faisait nos valises, c'était parce que nous allions emménager à Rome, chez un homme que je n'avais alors jamais rencontré ?

C'était un promoteur immobilier bien plus âgé que ma mère. Il la couvrait de cadeaux en tous genre. Bijoux, voyages, robes de créateurs, et elle lui témoignait bien plus d'amour que je ne l'en avait jamais vu démontrer à mon père. Je ne comprenais pas pourquoi ma maman avait abandonné mon papa pour s'installer avec lui. Plus le temps passait, plus les qualités que j'avais cru percevoir en lui s'avéraient être des mirages. J'ouvrais les yeux un peu plus chaque jour, au fur et à mesure que je devenais une adolescente, je me forgeais mes propres opinions et les assumais devant mon beau-père. Il mettait mon insolence naissante sur le dos de mon père, le dépeignant comme le plus idiot des bon-à-rien. Si je dépassais les bornes, avait de trop mauvaises notes, ou le décevait à un quelconque point de vue, il menaçait de me renvoyer chez mon père. Comment espérait-il que je puisse avoir envie de changer, si ses menaces sonnaient pour moi comme une récompense ? Chaque soir, je téléphonais à mon père en cachette, à Milan, et le suppliais de venir me chercher. Il me disait qu'il n'avait pas le droit, et qu'il fallait que j'attende la fin de la semaine suivante pour qu'on s'amuse tous les deux, avec ma petite sœur. A quatorze ans, mes notes étaient en chute libre, mon estime de moi-même aussi, et je battais des records de nonchalance à chaque réplique que je prononçais à l'attention de mon beau-père et de ma mère. J'en étais rendue à en vouloir au monde entier. J'avais l'impression que la planète entière était contre moi. Les événements allaient dans des directions diamétralement opposées à ma volonté. J'en étais venue à penser que toute ma vie n'était qu'une émission de caméra cachée longue de quatorze putain d'années. J'attendais simplement le point de chute.

Mais le cauchemar allait en s'intensifiant. Au moins de juillet 2001, mon beau-père et ma mère nous font monter dans un avion direction Londres, prétextant un voyage culturel en Angleterre. Nous n'avons jamais quitté l'appartement londonien que mon beau-père venait d'acquérir, sur Bayswater Road.
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